Un choix a été fait, il y a déj bien longtemps, de privilégier lautomobile (voitures et cars) au détriment du chemin de fer. En effet, pas mal de politiciens aprs la guerre, sachant que lOncle Sam était le libérateur et quil avait envoyé la ferraille pas mal de ses trains et lignes de chemin de fer ont estimé que si le vainqueur sy prenait ainsi, nous devions faire pareil lavenir pour réussir aussi bien. Ceux qui surenchérissaient le plus dans ce sens avaient comme par hasard fait des études Stanford ou autres boutiques proche du parti républicain, pour cause de proximité idéologique (je pense Guillaumat par exemple).
Dautre part, véhicule pétrole faible rendement = un max de taxes pour ltat. En ce qui concerne le transport de fret, mme chose, avec de surcrot une faible productivité la tonne donc il faut mécaniquement plus de personne de conduite = réduction du chmage, pensait-on.
En outre, les politiciens de droite croient lindividualisme tout crin. Donc, le moyen de transport individuel, cest lauto, donc elle doit gagner la bataille des transports. Cétait sous la présidence de Pompidou que le plus grand massacre daprs guerre a été commis : 6 500 km de voies ferrées ont été fermées entre 1969 et 1974. On avait en effet fait croire aux élus et aux cheminots que ces mesures étaient indispensables au point de subventionner les élus qui faisaient fermer des lignes, sous Giscard surtout
Par ailleurs, durant les années 50 et 60 les gens ont de plus assimilé les chemin de fer, ses locomotives vapeur (jusquen 76 mine de rien), ses banquettes grises et son triste et uniforme vert wagon, sans parler de ses antiques voitures essieux ou bogies wagon-lits inconfortables et mal chauffées, lemmarchement excessivement haut, un moyen de transport du passé. Cétait d au fait que, dans les années 50, linflation sétablissait un niveau extrmement haut, des pourcentages mme supérieurs la croissance, et donc ltat, pour donner lexemple, sétait cru obligé dimposer la malheureuse SNCF la stabilité des prix. Du fait que ses revenus du fait de linflation savéraient inférieurs ses besoins, la société nationale na pas pu investir comme elle laurait voulu et sest donc résolue faute de mieux "moderniser" des voitures qui accusaient déj un demi-sicle au compteur avec une caisse métallique en remplacement de celle dorigine en bois. Ce type dopération couraient depuis les années 35-40 et certaines voitures ont mme été métallisées plusieurs fois, les dernires vers 1967 !
videmment, cela ne pouvait perdurer éternellement mais le renouvellement du parc a quelque peu tardé et le mal était fait. Reste que le plus grand mal a été commis pendant les années Pompidou-Giscard et nous payons encore aujourdhui les décisions prises hier. En outre, il reste pas mal de voies qui pourraient ré-ouvrir mais ltat, qui naime que les lignes grande vitesse, trane des pieds et somme les Régions de réussir l o il échoue. Aujourdhui, le baril de pétrole continue son ascension dans les prix mais des lignes continuent de fermer (demandez au habitants du Massif Central) imperturbablement et le service de se dégrader. Vraiment, il faudrait un changement radical de politique en matire de transports.
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