daprs vous, comment expliquer que lair humide ...est plus léger ...que lair sec?

Alors quun linge humide est plus lourd,quun linge sec....?
je teste votre capacité, matriser les lois de la mécanique ,qui seules participent faire comprendre le fonctionnement des choses.

daprs vous, comment expliquer que lair humide ...est plus l&

ce nest pas toujours vrai. celons léquation des gaz parfait PV=nRT soit n/V=P/RT. la densité dun gaz est proportionnel P/RT. ce qui va déterminer si un gaz est plus dense que lautre est uniquement sa pression et sa température et ce quelque soit sa composition (air sec ou 100% dhumidité)

et pour le linge humide ou sec ce nest pas comparable car dans ce cas on parle deau létat liquide alors que dans lair, lexception des nuage/brouillard, cest du gaz deau

Lair humide nest pas plus léger que lair sec.

Cest lair chaud qui, occupant un volume plus élevé, a une densité de masse moindre.

Du coup un air humide une certaine température peut occuper un volume plus élevé et donc avoir une densité de masse moins élevée que de lair sec, mais le contraire peut tre vrai aussi, a dépend du taux dhumidité et des différentes températures (air humide, air sec). Et comme tout cela est loin dtre linéaire, tout dépend des conditions (pression, température, ...) et des constituants (taux dhumidité, volumes etc.)

Si je reprends lidée de Arrial,


Considérons les gaz dans les mmes conditions de température et de pression !

Lair sec a une masse molaire de 29 g/mole
La vapeur deau a une masse molaire de 18 g/mole

Lair humide, qui est un mélange dair sec et de vapeur deau devrait avoir une masse molaire de valeur intermédiaire entre 29 et 18 g/mole.

En considérant lair humide la mme température et la mme pression que précédemment, cette pression est la somme des pressions partielles de lair sec et de la vapeur deau.

. . . me trompe-je ? ? ?

A température égale, lair humide est effectivement moins dense (plus léger pour un mme volume, si cest bien cela que tu veux dire) que lair sec.

Ca se démontre par la loi des gaz parfaits : PV = nRT qui sécrit aussi :

PV = m/M RT avec m la masse dair (sec ou humide) emplissant le volume V et M la masse molaire de lair (quil soit sec ou humide).

Comme la masse volumique de lair vaut par définition Rho = m/V, en utilisant la deuxime forme de la loi des GP, on a : Rho = PM/RT.

On voit donc avec cette dernire formule que plus la masse molaire M de lair est élevée, plus sa masse volumique est importante et donc plus il est "dense" ou moins il est "léger".

Or M est fonction de la composition de lair suivant la formule :

M = Sigma (xi Mi) avec xi fraction molaire du constituant i et Mi masse molaire de ce mme constituant.

Sil ny a que de lair et de leau, M vaut en g :
29 xa + 18 xe

avec xa fraction molaire de lair et xe fraction molaire de leau. On voit donc bien que M est dautant plus faible que xe est élevé donc que lair est plus humide.

Ce raisonnement est toutefois légrement approximatif, car il faut considérer lair non pas comme une molécule part entire mais comme un mélange doxygne, dazote et dargon et appliquer le mme raisonnement avec les fractions molaires de chacun de ces constituants. Mais, comme la masse molaire de leau est inférieure celle de chacun des autres composés de lair, on retrouve la mme conclusion.

Salut,



Je me permets de revenir en arrire : (seuls les imbéciles ne changent pas davis. Je suis un imbécile, mais qui me soigne).
lair a une masse molaire moyenne de 29 g/mol
la vapeur deau a une masse molaire de 18 g/mol

donc, lair humide est moins dense que lair sec



@+ ;)

< tant que ne sy forme pas de brouillard >
< car si lair a une masse de 1,2 kg/m, et la vapeur deau donc encore moins, leau liquide en revanche a une masse de 1000 kg/m, soit de lordre de 1000 fois plus et bien plus que les fibres textiles a priori >




@ Gérard
Ce qui est significatif nest pas la pression partielle [il y a bien peu deau par rapport au reste], mais le fait que le volume molaire est le mme pour tous.
Cela fait que la masse volumique moyenne est proportionnelle la valeur moyenne sur les masses.