Oui : les gros chimioagriculteurs aux exploitations gigantesques (genre dans la Beauce ou en Champagne céréalire) affiliés la FNSEA grce la PAC.

Par contre les petits agriculteurs reoivent des miettes. Quant aux agriculteurs bio, eux ils doivent payer pour prouver que leur culture utilise la méthode traditionnelle de leur grands parents de de lhumanité depuis des dizaines de milliers dannées.

Cest le monde lenvers.

Seules certaines cultures rentrent dans le cadre, par exemple cause des infrastructures implantées dans la région, selon les choix fait par cette région. Do de la monoculture intensive seule but pécunier sans tenir compte de la réalité de la région. Par exemple faire du mas hyper consommateur en eau dans une région connue pour ne pas retenir leau en surface (ouest de la
France autour de la Charente). Mais puisque le syndicat la dit et que la PAC prévoit des aides et indemnités sur cette culture, on le fait !


Quant au bétail, une remarque : il faut 6 kg de céréales pour produire 1 kg de viande. Or on mange trop de viande, tous les nutritionnistes vous le diront (et par ailleurs principalement les beaux morceaux, comme le scandale des cuisses de poulets expédiées en Afrique au profit des blancs le rappelle bien), donc moins de cheptel serait mieux pour tous.
En particulier en cas de canicule car cela permettrait davoir plus de ressources disponibles et datténuer ce genre de problmes sans avoir abattre autant de btes ni donner autant daide. Et cela laisserait aussi et surtout plus de céréales pour nous ; faut-il rappeler que lan passé la Russie, énorme producteur, a eu une pénurie avec la canicule qui a sévie la-bas ? Or les incendies liés la canicules ont déj repris cette année en Russie ! Cette année cest la France. La Chine est aussi mal barrée avec la progression du désert. Bref a plus la spéculation sur les céréales annoncent des difficultés grandissantes dans les années venir pour se procurer ces aliments de base prix correct. Nous le pourrons mais pas les pays sous-développés ou des famines et des révolutions (cest lorigine de celles en Afrique du Nord lautomne dernier) apparatront fréquemment.

Il faut donc repenser compltement notre systme, foireux au possible et assurer pour tous une nourriture en quantité et un prix abordable tout en apportant un revenu correct aux producteurs.
Le bio, les AMAP sont des pistes. Lexclusion des céréales des marchés boursiers ou la seule condition davoir deux marchés bien distincts avec suivi précis comme pour la filire bovine par exemple : celui de lalimentation prix non géré par la bourse dont le volume serait définie en avance, et un second sur les excédents coté en bourse qui pourrait alimenter les agrocarburants et les filires non alimentaires, voire tre repris par la filire alimentaire pour des compléments de production par exemple.

Ces produits ne sont pas comme tous les produits industriels et manufacturés : ils sont vitaux et sont des produits de base ; leur prix et leur distribution doit aussi suivre un circuit pas comme les autres !